Un déchet correspond à tout matériau, substance ou produit qui est destiné à être jeté ou abandonné, car il n’a plus d’utilisation précise.
Aujourd’hui, le tri des déchets réduit fortement les émissions de CO2 et économise de l’énergie en donnant une seconde vie aux produits.
La France produit 324,4 millions de tonnes de déchets par an. Cela représente environ 563 478 A380.
En 2018, on estimait qu’en moyenne un Français produisait 582 kilos de déchets (1/3 biodéchets).
Les entreprises et le secteur public produisent 72 millions de tonnes de déchets par an, soit 7.128 Tour Eiffel (10.100 tonnes).
Aujourd’hui, plusieurs déchets échappent à notre vigilance alors qu’il est possible de les recycler à 100 % : les mégots et les biodéchets.
Pour la France entière, le poids des mégots jetés ou écrasés par terre représente 25.000 tonnes par an, soit 5.000 éléphants ou le poids de deux Tour Eiffel.
En plus d’être toxiques, les mégots ont un véritable impact néfaste sur la nature et les océans. Leur légèreté, leur petite taille font d’eux des déchets aux grandes capacités de dispersion. Un seul et unique mégot peut contaminer jusqu’à 500 litres d’eau.
Sachant qu’une douche dépense 6 litres d’eau par minute, lorsque votre douche dure 5 minutes (nous savons que c’est le cas), cela représente 30 litres d’eau. Un mégot pollue donc l’eau de 16 douches (qui ne durent évidemment que 5 minutes).
Les mégots de cigarettes peuvent être recyclés à 100 % et revalorisés.
La revalorisation est un procédé de réemploi, de recyclage ou toute autre action visant à obtenir des matériaux réutilisables ou de l’énergie. Alors plutôt que de vous doucher avec vos mégots, on peut plutôt vous conseiller de vous asseoir dessus.
Plusieurs structures en France vous proposent de les revaloriser : 25.000 mégots vous permettront de vous asseoir sur un banc confortablement dans un parc, de ranger vos crayons dans un joli pot, d’avoir chaud hiver comme en été grâce à une fibre isolante à destination de vos maisons ou manteaux.
En plus d’être mauvais pour la santé, il s’agit d’un des déchets les plus dangereux pour l’écosystème à cause de ses composés toxiques.
Réussir à trouver une alternative de recyclage, c’est agir de manière concrète pour la préservation des milieux naturels. (On peut aussi vous conseiller d’arrêter de fumer, mais cela peut s’avérer compliqué alors autant fumer de manière responsable.)
C’est quoi un biodéchet ? Ce dernier relève de la catégorie des déchets non-dangereux cependant, lorsqu’il est incinéré, il produit du gaz à effet de serre et lorsqu’il est enterré, il génère un liquide contenant des polluants et substances et devient ainsi une menace pour les sols. Il existe plusieurs grandes familles :
Les biodéchets représentent un tiers des déchets produits par les ménages. Pourtant, cette matière organique et biodégradable représente une véritable mine d’or pour nos sols.
D’après l’ADEME (Agence de Développement et de la Maîtrise de l’Energie), la production de biodéchets annuelle en France représente 20,2 millions de tonnes, soit 878 260 brachiosaures (ces derniers pesaient environ 23 tonnes). Une sacrée montagne de dinosaures donc.
Pour faire plus simple, si nous pesions tous les humains sur Terre aujourd’hui, le poids total serait de 287 millions de tonnes. Les biodéchets en France représentent 7,04 % du poids de l’humanité.
Cependant aujourd’hui, beaucoup de solutions sont possibles. Les biodéchets peuvent être revalorisés de plusieurs manières possibles.
En effet, ces derniers, après-fermentations peuvent être utilisés pour produire du biogaz. Le biogaz peut assurer exactement le même rôle que le gaz naturel. Ce dernier permet de réduire de façon drastique les émissions de CO2, de créer des emplois, …
Les biodéchets peuvent servir aux maraîchers sous la forme de compost. À savoir que 1 tonne de biodéchets, c’est 100 m² de sol fertilisé (votre appartement est plus petit que ça).
En France, 85 kilos de biodéchets sont produits par an et par habitant sans compter le gaspillage alimentaire que cela engendre (10 millions de tonnes par an en France).
Aujourd’hui, de nombreux acteurs ont décidé de se mobiliser pour aider les structures à mettre en place des solutions simples et durables afin de faire face aux nouveaux enjeux de l’écologie.