L’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde, juste après celle du pétrole. Elle représente entre 3% et 10% des émissions de CO2 mondiales. 130 milliards de vêtements sont consommés chaque année dans le monde.
Portés parfois une seule fois, les vêtements dédiés à l’événementiel, aux entreprises ou tout autre type de structure ont une empreinte carbone catastrophique et sont fabriqués dans des conditions discutables ; l’occasion de repenser l’offre textile événementiel dans son acceptation globale via un seul mot d’ordre : réduire.
Un tee-shirt consomme à lui seul 2 500 litres d’eau ce qui correspond à 70 douches.
La fabrication d’un jean utilise 7 500 litres d’eau, soit, la quantité d’eau bue par un être humain pendant 7 ans. Ce dernier fera 1,5 fois le tour du monde avant d’arriver jusqu’à nos placards.
L’industrie du textile est la troisième consommatrice d’eau dans le monde derrière le blé et le riz. La mer d’Aral, située en Asie centrale, a perdu 75 % de sa surface en 50 ans à cause des détournements pour irriguer les champs de coton à destination de la fabrication des textiles.
Aujourd’hui, on constate que 20 % de la pollution des eaux mondiales est liée à cette industrie.
Bien que la réduction de sa consommation reste une priorité, d’autres solutions peuvent être mises en place si nous souhaitons agir.
L’utilisation de textiles surcyclés permet d’agir pour la planète via une action simple et concrète. En utilisant des textiles déjà existants, sans en recréer d’autres, cela permet de créer et de consommer de manière plus durable et écologique. Via cette pratique il est possible d’observer l’émergence d’emplois pérennes, de nouvelles offres, nouvelles pratiques.